GrossesseEnceinte à 40 ans, ça change quoi ?

Enceinte à 40 ans, ça change quoi ?

Une grossesse à 40 ans, ça change quoi au juste ? Pour en savoir plus, lisez bien cet article jusqu’au bout !

Enceinte à 40 ans, ça change quoi ?

Ces dernières années, un grand nombre de femmes deviennent enceintes à l’âge de 40 ans. Entre 1980 et 2019, les chiffres publiés par l’INSEE indiquent que le taux de fécondité chez cette tranche d’âge a été multiplié par trois, et ce, malgré le recul de la natalité dans l’Hexagone. D’après la même source, 5,7% des naissances en 2019 étaient issues d’une fécondité tardive, soit 42 800 bébés. Pourquoi cette évolution ? Les facteurs explicatifs sont de plus en plus nombreux, dont la hausse de l’âge moyen à l’accouchement.

De plus, il est à noter que l’accès au travail des femmes a poussé les couples à tarder l’arrivée de leur premier bambin. Parmi celles qui occupent un poste ou qui l’ont déjà occupé, la plus forte fécondité concerne les cadres : 11%, contre 9% pour les autres groupes sociaux. Les couples qui s’unissent après une première union font aussi des enfants à l’âge de 40 ans.

Les chiffres indiquent qu’une naissance tardive sur trois concerne les couples n’ayant pas d’enfant commun. La moitié, à savoir 0,6%, concerne les couples qui ont un enfant commun vivant à domicile.

La grossesse après 40 ans : une surveillance accrue

Avoir un enfant à l’âge de 40 ans, c’est possible. D’ailleurs, la plupart des femmes accouchent sans aucun souci, à condition d’être bien suivies.

Souvent, les fausses couches spontanées se font au premier trimestre, avec une fréquence de 20 à 40%. Lors de cette période, des anomalies chromosomiques de l’embryon peuvent être détectées, comme la trisomie 21.

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À 40%, 1 femme sur 100 peut mettre au monde un enfant atteint de ce trouble. Pour la détecter, il est indispensable de faire l’amniocentèse, un examen fiable à 100%.

Les complications d’une grossesse à l’âge de 40 ans

Pour la grossesse tardive, le diabète gestationnel est la complication la plus fréquente, surtout quand la femme est « obèse ».

Dans ce cas, l’insuline n’arrive pas à exercer sa fonction de façon normale. La circulation du sucre dans le sang se fait en excès, et l’enfant peut grossir trop. Si le médecin diagnostique un diabète, il peut prescrire à la femme un régime strict, sans sucres rapides.

Par ailleurs, il faut savoir que l’hypertension est deux à trois fois plus fréquente chez une femme de 40 ans. Elle peut causer une pré-éclampsie.

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Parfois, ce problème s’associe à un retard de croissance du bébé. Dans ce cas, la maman pourrait faire un accouchement prématuré.

Pendant l’accouchement, 50% des femmes font une césarienne. Après l’accouchement, les risques de faire une hémorragie sont plus fréquents.

Pourquoi est-il difficile d’être enceinte à 40 ans ?

Parmi les causes de l’infertilité chez les femmes, les troubles de l’ovulation arrivent au premier rang. Mais quand la femme à 40 ans, ou plus, l’ovulation ne se fait pas ou se fait mal. Certes, la femme peut se sentir jeune et en bonne forme, mais l’âge compte. À 25 ans, la probabilité de conception chez une femme est de 25% par cycle, de 12% à 35 ans et de seulement 6% à 40 ans.

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Faut-il consulter avant de faire un bébé à 40 ans ?

Il est fortement conseillé de consulter un médecin avant de faire un bébé à l’âge de 40 ans. Ainsi, le spécialiste fera le point sur votre état de santé.

Si vous êtes diabétique, il vous donnera le traitement à suivre pour la stabiliser avant de mettre en route un bébé. Et si jamais vous avez eu des complications lors d’une grossesse précédente, il vous proposera les solutions pour les éviter.

Les professionnels proposent-ils systématiquement une amniocentèse à partir de 40 ans ?

Non, elle n’est pas proposée de façon systématique. L’amniocentèse peut causer une fausse couche. C’est pourquoi la Haute Autorité de santé a mis en place de nouvelles règles. Pour dépister la trisomie 21, d’autres pistes sont à suivre.

Il est possible de faire une échographie pour mesurer la nuque du fœtus. Au deuxième trimestre, la maman peut aussi mesurer les marqueurs sériques. Si le professionnel de la santé détecte un risque, il peut proposer une amniocentèse.

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