Pour les ParentsPourquoi est-ce que les enfants font des crises... pour rien du tout...

Pourquoi est-ce que les enfants font des crises… pour rien du tout ?

Sur le compte « La complainte du beurre fondu », une mère balance les scènes ordinaires de la vie où les parents se grattent la tête devant les crises de leurs mômes. Mais bon sang, pourquoi ils pètent les plombs ?

« Ce matin, mon fils a démoli la baraque parce que dans le pot de pâte à modeler bleue, y avait… de la pâte à modeler bleue. » Comme ça, à la volée, plein de parents se sont mis à raconter à Bénédicte leurs histoires de fou face aux colères de leur rejeton. Béné, elle, avec ses quatre gosses, elle en a vu de toutes les couleurs. C’est pourquoi elle a mis sur pied le compte Insta « La complainte du beurre fondu » où elle balance des anecdotes répondant à la question : « Hé, toi, t’as fait quoi de mal pour déclencher la furie de ton mioche ? » Elle veut juste enlever un poids sur les épaules de tous ces parents paumés devant des crises dont la source leur échappe. Et les exemples de trucs qui ont déclenché l’apocalypse des gamins fusent : « Y avait un trou dans le pain », « J’ai servi de l’eau dans son verre parce qu’il avait soif », « J’ai refusé de bouffer sa morve », « Le bain était trop baigné ».

Les enfants ne font pas des crises pour le fun

Si être parent offre des moments de pur bonheur, faut aussi encaisser ces moments où t’as envie soit de te bidonner, soit de te fracasser la tête contre le mur. « On se creuse le ciboulot en tant que papa ou maman pour faire tout comme il faut, on s’impose une pression de fou, et on oublie parfois de se marrer avec nos gamins. Et ça, ça déculpabilise, parce que ces situations, elles nous tombent dessus comme un coup de massue, et on reste là, planté comme un piquet devant le gosse en mode explosion, en se demandant comment gérer un truc pareil. Un truc qui nous semble débile, même si pour eux, c’est la fin du monde », explique la gonzesse derrière le compte à Terrafemina. Mais faut aussi garder en tête une chose : les petits loups ne font pas des crises pour le plaisir. « Le mot « caprice » envoie une vibe de méchanceté, une envie de casser les pieds… tout ce que le petit loup peut pas faire », explique le psy Didier Pleux. Quand un môme fait une crise, c’est pas pour faire ch*** ses parents, mais parce qu’il a quelque chose à exprimer : soit une frustration, soit un besoin.

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Pourquoi les enfants se mettent en rogne ?

Parfois, on a l’impression qu’ils s’énervent pour rien, mais en fait, derrière des scènes qui semblent bidons, y a souvent des frustrations ou des besoins qu’ils arrivent pas à exprimer autrement. Voici quelques exemples, sortis du compte La complainte du beurre fondu :

  • Ils pigent pas nos explications

« Sa mamie c’est ma maman. Mais moi, j’suis pas la mamie de ma maman » : les histoires de famille, c’est un sacré casse-tête pour les gamins. Essayez de leur dessiner un arbre généalogique pour leur expliquer les liens de parenté. Et quand vous leur répondez, adaptez votre baratin à leur âge, sans trop vous embrouiller dans les détails.

  • Ils arrivent pas à se faire comprendre

« J’ai rien compris quand elle m’a dit de fermer son doudou » : c’est souvent la crise du siècle. Votre môme est en plein trip d’apprentissage du langage et il galère à dire ce qu’il veut. Il est vénère que vous captiez pas. Essayez de vous mettre à sa place : imaginez-vous dans un pays où personne pige votre langue et que vous avez besoin de vous sustenter. Vous seriez grave énervé parce que personne vous comprend. Pour votre môme, c’est pareil. Essayez de lui proposer des alternatives ou de lui faire dessiner ou mimer ce qu’il veut.

  • Les rivalités fraternelles

« Ils ont gueulé parce qu’ils avaient pas exactement la même dose de mousse dans le bain » : la célèbre rivalité entre frères et sœurs… Pas un mythe. Même s’ils veulent exactement la même chose que leur frangin ou leur sœurette, ça veut pas forcément dire qu’il faut jouer le jeu de l’égalité à tout prix. Les cadeaux, la bouffe, l’heure du pieu, les sorties, les activités ou les passions doivent s’adapter à l’âge et au caractère de chacun.

  • Ils découvrent la vie
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« Il a mis une plombe à enlever sa chaussette. Puis il a pleuré parce qu’il avait plus de chaussette. » : c’est l’éveil à la découverte et aux expériences. Si vous pouvez le rassurer, c’est essentiel pour son développement.

Pas de culpabilité, et si besoin, faut se faire aider

Tout parent a déjà vécu le moment où il se retrouve à poil devant la crise. Si la frustration est une étape nécessaire, les besoins de base (manger, dormir, jouer, et aussi le besoin affectif) doivent être couverts par le parent. Parfois, un simple câlin peut mettre fin à la tempête et calmer le cerveau encore immature émotionnellement. Faut aussi accepter qu’on est pas toujours au top niveau empathie, et que c’est pas grave de galérer à gérer. Mais si les crises deviennent trop fréquentes ou que les parents sentent qu’ils sont au bout du rouleau, faut pas hésiter à demander de l’aide. Si vous sentez que vous perdez les pédales, des pros sont là pour vous épauler. Commencez peut-être par en parler à la maîtresse ou à la nounou, elles peuvent vous donner des pistes. Et si ça suffit pas, votre pédiatre ou médecin généraliste peut vous aiguiller différemment. Être parent, c’est pas un long fleuve tranqu

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