Pour les ParentsPropreté : Voici comment les parents danois se débarrassent des couches

Propreté : Voici comment les parents danois se débarrassent des couches

4 astuces tout droit venues du froid de l’Europe du Nord pour enseigner aux petits comment faire pipi et caca dans le petit pot et dire adieu aux couches.

Il n’y a pas vraiment d’âge fixe pour retirer les couches de votre bébé. Chaque enfant se développe à son propre rythme, donc l’âge de la « propreté » varie entre 2 et 4 ans. Le mot d’ordre, c’est de ne pas se mettre la pression ! C’est plus facile à dire qu’à faire, surtout quand les vacances d’été arrivent et qu’il ne reste que 2 mois avant la rentrée à l’école maternelle. Contrairement à la France, les pays nordiques ne mettent pas cette obligation sur les enfants. Les écoles nordiques acceptent de donner aux enfants le temps d’acquérir cette compétence. Et le résultat, c’est que les enfants du Nord de l’Europe sont propres avant les petits Français. Alors, voici comment les Danois s’y prennent.

1. Évitez les « fixettes » :

Il y aura probablement des moments difficiles. Pendant l’été, les parents sont stressés à cause de la pression exercée par l’école maternelle. Considérant les vacances comme une dernière chance, vous pourriez paniquer. Si cela vous arrive, répétez-vous constamment que « votre enfant finira par y arriver, tout comme les autres enfants ». Plus vous êtes tendu(e) à ce sujet, plus votre enfant le ressent et plus il est difficile pour lui d’abandonner les couches. Gabrielle nous a raconté l’été dernier de son fils, Léo, avant sa rentrée en maternelle.

J’étais super stressée ! Nous passions les vacances chez les grands-parents de Léo, qui sont médecins. Ils ne cessaient de me dire : ‘Enlève-lui sa couche, il va faire 2 ou 3 fois dans son maillot, ça va le déranger et il ira au pot’. Le pot était placé au milieu de la terrasse, mais Léo s’en fichait complètement. Il jouait tranquillement à côté du pot et quand je voyais qu’il allait faire caca, je lui proposais le pot. Il me regardait dans les yeux et disait qu’il n’en avait pas envie, puis faisait tranquillement dans son slip. Le pire, c’est que ça ne le dérangeait pas du tout d’avoir une grosse commission collée aux fesses. Mais moi, après deux jours à nettoyer les cacas, j’en pouvais plus !

Dans ce cas précis, Gabrielle a dû relever deux défis majeurs : aider son fils à devenir autonome et faire face aux jugements de sa famille quant à son incapacité à y parvenir. C’était le pire des scénarios, en somme.

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Mon conseil : choisissez un moment où vous êtes seuls avec votre enfant pour essayer cette expérience. Et ne dramatisez pas !

2. Laissez la porte ouverte

Ce n’est pas vraiment la partie la plus simple pour tout le monde. En tant que parent, vous servez de modèle à votre enfant, et il est fort probable qu’il soit intéressé à vous imiter lorsque vous allez aux toilettes. Depuis l’âge d’environ 2 ans, vous avez sûrement remarqué qu’il vous copie régulièrement. Il vous observe marcher dans le couloir avec le téléphone collé à l’oreille et adopte les mêmes poses que vous sur le canapé. Vous pouvez laisser la porte des toilettes ouverte, car de toute façon, les enfants sont souvent de l’autre côté en vous appelant dès que vous y entrez. Profitez de ces moments pour discuter avec lui, car cela peut servir de déclencheur. Jules, le papa de Théo, a utilisé cette approche avec succès.

Ma femme et moi avons mis un pot dans les toilettes. Chaque fois que nous allions aux toilettes, Théo se tenait derrière la porte et voulait entrer. Alors nous avons instauré un petit rituel. Il venait aux toilettes avec nous à chaque fois. Nous nous asseyions tous les deux sur nos « trônes » respectifs et nous discutions. Au début, Théo était ravi, mais il ne faisait rien. Puis, il a commencé par faire pipi, puis deux fois… et enfin, il a fait caca ! C’était le déclic. Finalement, ce n’était pas si compliqué que ça.

3. Enlevez couche et vêtements

Une fois que votre petit bout est capable de dire qu’il a envie de faire pipi ou caca, vous pouvez lui permettre de se balader sans vêtements. Au début, il faut agir rapidement dès qu’il ressent le besoin, pas dans 5 minutes. Moins il y a de vêtements à enlever, mieux ça marche. C’est pourquoi beaucoup de gens pensent que l’été est la période idéale. On profite du plein air, du beau temps… Mais n’oubliez pas d’avoir un pot à portée de main. Pour le petit Charly, l’olivier chez ses grands-parents a été une source de motivation. Sa maman, Charlène, nous raconte comment les couches sont devenues un lointain souvenir.

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Dans le jardin de la maison de vacances de mes beaux-parents, il y a un olivier qui donne de l’ombre à la piscine. Mon mari et ses frères ont tous fait leurs premiers pipis là-bas. C’est donc tout naturellement que Grégoire a emmené son fils là-bas l’été dernier. Ils étaient en train de s’amuser dans l’eau quand Grégoire a regardé son fils et lui a dit : ‘Viens, on va faire pipi’. Charly a beaucoup ri en voyant son papa arroser l’arbre. Au début, il y allait tout le temps, même tout seul, mais il n’arrivait pas à faire. Et puis, le miracle s’est produit. À la fin des vacances, ils allaient faire pipi ensemble avant et après chaque baignade.

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4. Félicitez votre enfant

Quand ton gamin commence à faire pipi et caca tout seul, c’est une grosse étape vers l’autonomie. Tu dois absolument le féliciter, il devient grand et t’en es super fière. Certains mômes ont besoin d’un petit coup de pouce pour dire adieu aux couches. Si c’est le cas pour ton p’tit bout, un truc sympa c’est d’utiliser un tableau ou un calendrier où il colle une gommette à chaque fois qu’il va au pot. Comme ça, il sera motivé à y aller pour pouvoir coller sa petite pastille. Mais attention, on veut pas un tableau avec des trucs du style « superstar » quand il réussit et « ratage » quand il se rate. Ton gamin n’a pas besoin d’être jugé, il sait ce qu’il doit faire. Il a juste besoin de profiter du moment où il fait comme les grands. Mais tous les mômes n’en ont pas besoin. Céline nous a raconté comment sa fille est devenue « propre » sans même s’en rendre compte.

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Franchement, j’ai galéré comme jamais avec mon premier gosse, donc je m’étais jurée de pas revivre ce cauchemar avec ma fille. J’étais trop flippée pourtant. Elle est née le 29 décembre, autant te dire que je voyais déjà la galère pour la rentrée en septembre ! Donc j’ai mis un pot à sa disposition, j’laissais la porte des toilettes ouverte, on y allait ensemble, et je voyais qu’elle commençait à piger comment ça marche. Mais pas question de lui enlever les couches. Surtout qu’étant née en fin d’année, elle était dans le groupe des moyens à la crèche et ils peuvent pas gérer les gamins qui veulent aller aux chiottes. Mais un jour, on est allées chez la pédiatre, et là Nina dit qu’elle a envie de faire pipi. La pédiatre avait un pot, j’ai couru le chercher aux toilettes. Nina s’assoit, fait pipi et se relève. Je lui nettoie avec une lingette et je commence à lui remettre sa couche. Et là, la pédiatre réagit direct en disant : ‘Mais qu’est-ce que vous foutez ? Elle demande, elle se retient en attendant le pot, et dès qu’elle s’assoit, elle fait tout de suite pipi, et elle se relève dès la dernière goutte tombée ! Elle est plus que prête. N’la mets plus de couches, ni chez toi ni à la crèche.’ J’étais un peu conne sur le moment. J’ai quand même flippé un peu pour le retour en voiture, mais on n’a jamais eu d’accident. Par contre, avec la crèche, c’était plus compliqué.

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